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REDYNAMISATION DU PARC NATIONAL DE LA PENDJARI AU BÉNIN
Le ministre du tourisme, de la culture et des arts, Jean-Michel Abimbola, le parc national de la Pendjari, a été revivifié et redynamisé par le gouvernement du président Patrice Talon. Au cours d’une visite, il dit y avoir vécu une expérience unique. Contrairement au passé, en l’espace de 48 heures Jean-Michel Abimbola a affirmé avoir vu plus d’animaux que par le passé. Il y a eu un développement touristique et faunique exceptionnel. Toutes les espèces sont désormais présentes à l’exception du Rhinocéros dont les démarches sont en cours pour son introduction dans le parc, a-t-il expliqué.
Mais les autres espèces, à savoir les grandes antilopes, les buffles, le lion, les éléphants d’Afrique, l’hippopotame, et plusieurs autres animaux sauvages y sont désormais présents, et on peut « les croiser banalement ». Ce qui n’était pas le cas il y a quelques années où, seules quelques antilopes s’offrent à la vue du visiteur.
La Pendjari est un parc qui fait la fierté du Bénin, et celle de l’Afrique, a-t-il déclaré avant d’ajouter que le gouvernement a des raisons d’y investir massivement. Que ce soit la faune et la flore, les aménagements et ouvertures de route, les points d’eau, la réhabilitation d’un certain nombre d’infrastructures, la construction de réceptifs, de campement, et autres, beaucoup d’investissements ont été faits pour faire de la Pendjari, un parc de référence, a précisé le ministre. A croire Jean Michel Abimbola, les communautés qui vivaient de la faune et de la flore de ce parc ont été pris en compte grâce à un programme spécifique communautaire. Ce qui leur permet de bénéficier des retombées des aménagements réalisés ; et de savoir que le développement touristique qui est envisagé n’est pas contre leur bien-être.
RÉHABILITATION DE LA CITE LACUSTRE DE GANVIE
Selon le ministre Jean-Michel Abimbola, s’agissant du projet de réhabilitation de la cité lacustre de Ganvié, c’est l’homme, la population de Ganvié qui est au cœur. Il s’agit d’améliorer le bien-être de ces populations avec des services sociaux tels que les adductions d’eau, l’électrification, l’assainissement et plusieurs autres investissements majeurs à savoir, les infrastructures scolaires et sanitaires. Il s’agit de voir ces populations attachées à leur mode de vie, à leur culture, dans un minimum de confort qui sera celui du gouvernement, du visiteur ou du touriste, a précisé le ministre. Dans le cadre du projet, il ne s’agit pas selon lui, de réinventer Ganvié, de le dénaturer. Il est fondamentalement question d’assainir les eaux, d’ouvrir les chenaux. Le collège de la cité lacustre sera reconstruit avec plus de 16 modules de classe. Le gouvernement va mettre le paquet pour que les populations soient désormais fières de cette cité, a-t-il souligné.
NIVEAU D'EXÉCUTION DES TRAVAUX
Le gouvernement en relation avec les communautés a établi un programme pour pouvoir réhabiliter les habitats pour avoir des habitats aux normes qui respectent la tradition de cette communauté. Un programme de 3500 habitats est prévu. Il va y avoir un programme social d’acquisition de ces logements par les populations, a expliqué le ministre du tourisme, de la culture et des arts. La réalisation d’un certain nombre de chenaux, les routes fluviales constituent déjà des balises. Pour compter de cette année 2020, le collège sera détruit. En lien avec la Fondation Claudine Talon, le centre de santé sera reconstruit totalement. La route qui mène vers l’embarcadère sera refaite. De façon concrète, un certain nombre de projets d’électrification en lien avec la SBEE seront réalisés et les populations pourront percevoir du doigt, les aménagements qui s’effectuent dans cette cité lacustre, a expliqué le ministre. Rien qu’avec la culture et le tourisme, le Bénin peut se développer. Pour y parvenir, il faudra améliorer l’offre touristique. Ce que le gouvernement s’attèle à faire depuis 2016 à travers la construction d’une nouvelle offre touristique pour que le visiteur qui arrive au Bénin puisse avoir une variété de produits à consommer au plan touristique, a indiqué Jean-Michel Abimbola. Outre la Pendjari et Ganvié, plusieurs investissements ont été consentis dans la ville de Ouidah pour en faire un pôle de développement touristique. Un projet de construction du Musée international de la mémoire de l’esclavage (MIME) est prévu. Il s’agit d’un musée moderne comme on en retrouve dans les grandes villes du monde comme en France ou aux Etats Unis. La ville sera un pôle de concentration d’investissements touristiques, a assuré le ministre de la culture. Il en sera de même pour la ville d’Abomey avec le musée de l’épopée des amazones et des rois du Dahomey. 47 ha sont prévus pour cela. A cela, s’ajoute la réhabilitation des palais royaux.